Fête des Récoltes
Fête des Récoltes
Fête des Récoltes
Maison commune
Maison commune
Constructions
Plus de trois siècles d'histoire !
Paraît-il que le nom de "La Beaume" est d'origine celte et voulait dire: lieu de culte du dieu Bellenos (dieu du soleil), souvent des endroits en hauteur bien exposés et ensoleillés.
Vers 1630, Louis XIII (2e roi de Bourbon) règne sur la France. Antoine Griffet, premier directeur des Thermes de Bourbon l'Archambault, médecin personnel du Roi et membre de l'ordre des templiers, fait construire la grande maison de la Beaume, certainement sur les fondations d'un château (d'après les plans napoléoniens). Il y avait alors une cour fermé avec des dépendances et un four à pain devant le manoir, aujourd'hui disparus.
Vers 1680, Louis XIV règne sur la France. La Beaume, d'abord rendez-vous de chasse, devient la résidence principale de l'intendant des eaux de Bourbon l'Archambault. La Beaume reçoit la visite de Madame de Montespan, favorite du Roi, qui y séjourne pendant sa cure thermale et qui vient y baptiser une cloche. Celle-ci sera revendue durant la 2e guerre mondiale.
Vers 1832, probablement endommagée ou détruite lors de la Révolution Française, la Beaume est renconstruite par Joseph Munet, mais la disposition des bâtiments et leur architecture ont changé, pour devenir tels que nous les connaissons actuellement: une gentilhommière.
Vers 1868 (date gravée dans la pierre au-dessus de la porte de la grange), construction des dépendances (écuries, logements des régisseurs, grange, pigéonnier) avec deux cours.
Vers 1898, le domaine de la Beaume, appartenant à Emile Dubosc de Cussy, comprend une quinzaine de fermes sur la commune de Couzon (environ 1200 ha d'un seul tenant): La Beaume, La Guillauderie, les Breteaux, Conflant, les Forges, les Bichons, le lieu Sauvat, Serais, Pauth, Montgadon, la Tuilerie, les locateries des Brethelons, la Maison Neuve, le champ du Moulin Bomplein. A cette époque, La Beaume fait vivre une grande partie de la population locale avec ses fermes, et emploie Régisseur, basse-courrier, garde-chasse et gardien qui sont logés sur la propriété. La maison du gardien (le Bois de Lafay, construite en 1882) et la maison du garde-chasse (construite en 1911), existent toujours. La plupart des fermes sera vendue au fil des successions et partages.
En 1945, la famille Damour, grande famille lyonnaise, acquiert la Beaume, les dépendances, la maison du garde-chasse et la dernière ferme. La maison du garde-chasse sera vendue dans les années 1980.
En 1995, acquisition de la Beaume par la SCI "La Beaume", toujours un domaine de 72 ha avec une ferme en activité. Les bâtiments sont entièrement renovés et amenagés au fil des années en hébergement chambres d'hôtes, gîtes et logement personnel de Beatrice Biewer, ainsi que des grandes écuries. Les terres sont transformés en prés pour les chevaux.
Depuis avril 1996 l'EARL Manoir de la Beaume exploite une partie du domaine en tant que ferme de séjour, élevage de chevaux, centre de loisir et tourisme équestre.
En 2003, les bâtiments de la dernière ferme et 2 ha sont vendues à Yves Michelet, qui élève volaille et moutons. La SCI lui loue 42 ha
Depuis 2013 réduction des activités de l'EARL et transition vers un écolieu, création de l'association "La Beaume, Terre de Vie"
Fin 2018 Yves vend sa ferme et les 42ha reviennent dans le domaine.
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La petite anecdote: Il paraît que dans les nuits de pleine lune, on peut voir Antoine (Griffet, sieur de la Beaume) se promener dans le parc avec sa licorne blanche, et on peut essayer de lui soutirer le secret d'alchimie des templiers qui transforme le vil métal en or!
Blason de la famille Griffet de la Beaume
"D'azur à un griffon d'or
accompagné en chef de trois croix ancrées d'argent rangées en fasce"